Merci aux organisateurs : Philippe et Denis
Au menu de ces 5 jours : Le massif du Vercors, paradis du motard
J01 : Destination Autrans via le col du Rousset
J02 : Les gorges du Nan - Visite de la grotte de Chorance
J03 : Ascension de l'Alpe d'Huez (en moto… ouf !)
J04 : Balade dans les Grands Goulets
J05 : Retour à la maison
Attention ! Pneus neufs exigés, nous allons y laisser de la gomme…
D'abord un peu de géographie et d'histoire :
Le Vercors est un massif montagneux des Alpes françaises du Nord situé sur les départements de l'Isère et de la Drôme.
Ce massif a tout pour plaire. Le Vercors offre des paysages à couper le souffle, de nombreuses activités (aussi bien l'hiver, que l'été) et aussi de succulents produits du terroir. Un véritable coup de cœur, et un endroit idéal pour nous déconnecter.
Le Vercors présente une géographie contrastée : de larges vallées (val de Lans-en-Vercors, régions d'Autrans, de La Chapelle-en-Vercors, etc.) et plateaux (forêt des Coulmes, forêt de Lente et les immenses Hauts-Plateaux du Vercors) séparés par de profondes gorges (gorges de la Bourne, du Furon, etc.) et par des falaises imposantes pouvant dépasser 400 mètres de hauteur.
Le massif du Vercors est célèbre pour les Résistants qui se sont réfugiés dans les maquis lors de la Seconde Guerre.
En 1944, 4 000 maquisards firent face à 15 000 soldats allemands appuyés par d'importantes troupes aéroportées.
Ce sacrifice héroïque mais fatal permit notamment d'immobiliser ces troupes ennemies lors du débarquement en Normandie.
Comme d’habitude rassemblement au Muy, il s’agit d’un regroupement partiel puisque nous allons récupérer beaucoup de monde tout au long de l’itinéraire varois, de sorte que la belle organisation prévisionnelle des groupes est quelque peu bousculée. Qu’à cela ne tienne, le groupe 1 est comme d’habitude prêt à faire feu ! Pour le moment deux sont présents, ben ma foi, c’est un bon début pour faire un groupe, donc trêve de discussion, il faut s’organiser : Claude prendra la tête, c’était prévu et Jean Pierre fermera, ce n’est pas sa position habituelle, mais ça peut le faire et ça marche !! Restons simples : 2 motards = un groupe, y a plus qu’à se répartir les rôles, l’un ouvre, l’autre ferme voilà ce n’est pas si compliqué.
Le mini-groupe 1 est parti, les autres suivront et c’est ainsi que toute la matinée le haut-var se joignant au bavard chacun retrouvera sa place, Jean Pierre perdra sa nouvelle pour mieux retrouver son ancienne (de place).
Belle météo, belles prairies fleuries, voilà un départ qui fleure bon la joyeuse escapade.
Après le ravitaillement des machines en essence (c’est quelles bouffent ! surtout la Bugatti) au Super U de Sisteron, c’est au bord du lac de la Germanette bien connu des MDV que nous faisons l’arrêt pique-nique. L’endroit est agréable, des arbres et des tables en nombre sont là pour nous accueillir, Georges et moi préférons la position assise avec l’arbre comme dossier, tout est affaire d’anticipation, plus proche du sol, l’effort pour s’allonger pour la sieste n’en sera que facilité.
Nous repartons en direction du Diois, arrêt café à Serres, village ou chose étonnante en cette période de sécheresse, coule une fontaine au débit intense, évidemment il fait chaud et quoi de plus normal que d’aller se rafraîchir les bras et la nuque…, la suite vous la devinez, 10 motards et motardes autour d’une fontaine, ça peut tourner à l’arrosage collectif, on peut résister à tout sauf à la tentation ! Holà ! le taulier n’est pas d’accord, non mais sans blague un peu de retenue tout de même on est en restriction d’eau ! Et de chapitrer la présidente, pas de gaspillage d’eau à Serres madame, voilà qui nous Serres vira de leçon.
Apres le très beau passage au saut de la Drôme qui aurait mérité un arrêt, nous attaquons la première ascension du col du Rousset, bien connu des motards de la région, il est long, ça tourne et ça vire à souhait et comme il se doit nous le montons à bonne allure, arrêt photos en haut, là aussi comme il se doit.
Il faut laisser refroidir les pneus, descente tranquille vers Autans, par les gorges de la Bourne et du Méaudret spectaculaires, mais étroites empêchant un arrêt photos.
Arrivée à notre hôtel Le Vernay en dehors du village, gage de tranquillité.
L’hôtel est bien agréable, spacieux et entièrement dédié aux MDV, les chambres très correctes et les vastes espaces de vie à l’intérieur comme à l’extérieur devraient permettre d’agréables moments de convivialité renforcés par un bar qui n’en doutons pas devrait assurer dans les meilleurs conditions sa fonction.
L’hôtel dispose également d’une piscine que d’aucun à peine les valises posées n’a eu de cesse de vérifier l’affirmation de la maison selon laquelle l’eau est 27°. Pour ma part j’attendrai, que la température monte encore un peu l’idée qu’elle soit bonne me suffit, j’aime bien l’eau à peu près autant que le chat, dans ce domaine je suis le maillot faible.
Avant de passer à table ça pourrait bien être l’heure d’une petite bière ou deux… il est inutile de pousser la modération jusqu’à l’excès.
Dîner, dodo, terme d’une véritable excellente journée.
Vous reprendrez bien un peu de virages, tel pourrait être le slogan du jour, et oui aujourd’hui des virages en veux-tu en voilà. Et plus c’est possible aussi !
Quel beau programme que ce J2, mais nous allons y revenir. Après le petit-déj copieux et varié, départ sous une météo des plus clémentes, routes sèches, léger soleil, c’est avec plaisir que nous retraversons ces beaux plateaux du Vercors, tout est calme, douceur et sérénité, voilà les charmes de ce lieu.
Rien de tel pour vous mettre le cœur en joie qu’un départ matinal à moto dans une nature généreuse et paisible, l’herbe grasse fait le régal des troupeaux, les prairies exultent, les fleurs alpestres ont commencé à mettre en place leur décor estival, simple, calme et harmonieux on se sent bien, c’est bien d’être ici.
Direction la grotte de Chorance, la route qui y conduit est un enchantement pour le motard, ça tourne, encore et encore, ça ne s’arrête plus, plaisir sans cesse recommencé, ça monte et ça descend, petite route à travers prés et forêts, quel bonheur, ici pas de ligne droite, c’est le virage, rien que le virage et c’est tellement bien ainsi.
Arrivée à la grotte, à n’en pas douter une des attractions majeurs de la région.
On est surpris bien sûr par sa dimension, immense cathédrale, mais aussi par la manière dont le temps a façonné l’intérieur, une des particularités étant la finesse et la taille de ses stalactites ,3m nous dit-on. Autre particularité : la présence du fameux Protée, bestiole cavernicole, aveugle, dépigmentée, pouvant vivre dans le noir près de 80 ans en ne s’alimentant que très peu, et ne se reproduisant que parcimonieusement, bref un vrai purgatoire, si l’envie vous vient de souhaiter être réincarné en Protée je vous renvoie à Google qui vous renseignera sur le fabuleux destin de votre vie future, quant à moi sans façon non merci.
La grotte est gigantesque et très bien mise en valeur notamment par un son et lumière qui souligne et met en valeur toutes les concrétions, stalac truc machins et mites pareilles.
Tout est intéressant, mais ….fait pas chaud et nous sommes quelques uns à penser que les beautés extérieurs sont très bien aussi, surtout avec 10° de plus.
Ouf l’air libre a du bon, alors profitons, direction Pont-en-Royans ou nous pique-niquerons sur les berges de Bourne, calme et ombrage, c’est très bien.
L’après-midi, ce sera par ce qu’on est gourmands : petites routes, lacets, virolos, goulets, forêts de hêtres, virages, virages, on peut inverser l’ordre c’est bien aussi. Certes on ramènera un peu moins de gomme à la maison, mais le régal n’a d’égal que la fringale et sans en abuser ni prendre de risque nous apprécions le plaisir d’enrouler les virages et dérouler la route.
Point d’orgue de l’après-midi : les gorges Du Nan et la route des Ecouges, avec le fameux passage dans le tunnel, toujours étonnant quand bien même il soit maintenant éclairé.
Il faut ici noter une petite confusion dont nous gratifie parfois notre ami Georges. Au moment de repartir je le vois se diriger vers sa moto garée près de la mienne, enfiler mon casque sans aucun problème (c’est un très beau casque…) alors je me dis jouons le jeu et voyons la suite, je mets son casque, beau également et j’enfourche sa moto espérant que lui ferait de même avec la mienne, hélas là s’arrête la confusion et je n’aurai pas le plaisir de conduire la belle Béhem, ni lui non plus là non moins belle Suzuk .
Descente vers Rencurel pour l’arrêt rafraîchissement, l’endroit rappel à certains de bons souvenirs, avec quelques motards de rencontre avec qui nous avions passé un moment mémorable, en nous associant à leur soirée bien arrosée. Le lendemain matin ces sympathiques motards auront peut-être eu un mal de tête du autant à la quantité de champagne bu, qu’à la note qui allait avec…
Nous nous dirigeons maintenant vers le belvédère des héros d’où l’on aperçoit les ruines du village martyr de Valchevrière. Comment ne pas ressentir d’émotion devant le drame de ce gros hameau qui a vu la totalité de sa population massacrée par les nazis.
Retour à l’hôtel pour clore cette deuxième journée, mais avant, allons rendre une petite visite au caviste pour s’assurer de son savoir-faire, aucune déception en la matière.
Menu du jour: ben oui des virages encore, mais à la différence d’hier ceux- là susciteront moins l’enthousiasme, moins bucoliques, moins champêtres c’est le moins que l’on puisse dire, car en effet aujourd’hui au programme est prévu la montée de l’alpe d’Huez. Mythique ascension, me direz-vous, oui certes, mais largement surfaite, mais nous y reviendrons.
Départ 9h comme d’hab, après un réajustement des groupes, le G1 étant absorbé et réparti en 3, du fait de l’indisponibilité de Claude.
Direction Grenoble par le col de La Croix Perrin, col que nous avons déjà eu l’occasion de franchir, la route est un régal, belle, large, bien revêtue et serpentant à travers la forêt, ah quelle est belle la route à moto dans le matin frais des montagnes.
Oui mais ça ne va pas durer, car en bas on commence apercevoir Grenoble qu’il nous faudra traverser, la grande ville avec ses travaux, ses ralentissements et surtout sa pollution et plus nous descendons, plus la chape de nuages de pollution s’épaissit, et dans le même temps la visibilité devient moins facile, tout comme la respiration, on n’est tout près des beaux plateaux du Vercors et pourtant quel changement, sensation si non d’étouffer, du moins de manquer d’air, les panneaux de signalisation annoncent : pic de pollution, vitesse limitée à 70km. Enfin nous sortons de ce chaudron et ses miasmes et arrivons à Vizille ou nous visiterons le château musée de la révolution et le beau parc qui le jouxte.
Le parc de 100 hectares est parfaitement entretenu, on peut y voir des parterres de fleurs, des pièces d’eau, des essences d’arbres multiples ou bien encore des animaux en semi-liberté. Les bons marcheurs auront juste le temps de pousser jusqu’à l’extrémité du parc ou du haut de l’observatoire, ils pourront apercevoir les biches et les daims.
Le musée lui, offre aux visiteurs tout ce que l’on attend d’un musée : tableaux, maquettes, collections diverses de vaisselles, d’armes etc.. . Le tout sur le thème de la révolution, à noter que les visites du parc et du musée sont gratuites, ce qui devient aujourd’hui plutôt rarissime.
Départ vers Chamrousse pour la pause déjeuner que nous prendrons à l’auberge des Seiglières, endroit frais, calme et champêtre, installés sur la terrasse bien à l’ombre, ne reste plus qu’à apprécier ce moment de détente et l’agréable cuisine qui le complète.
En route vers l’Alpe d’Huez, mais pour y parvenir une petite surprise nous attend ??
Jusqu’ici il a beaucoup été questions des routes et pour cause, elles font souvent le bonheur du motard, mais celle-ci, je veux parler de celle qui nous conduira au petit village de Séchilienne surclasse en singularité tout ce que nous avons pu connaitre en matière d’originalité ! Voyez plutôt : voie très étroite, tunnel végétal, forêt dense et touffue et bien entendu, ça tourne à souhait, ça monte, ça descend et ça recommence, il y a aussi des bosses et quelques trous et bien entendu parfois des gravillons, la distance ne fait que 11 km mais semble beaucoup plus longue, on ne peut guère rouler qu’en seconde, c’est qu’il faut être attentif et si possible essayer d’apercevoir ce qui nous entoure, car ici c’est un peu perdu, mais impressionnant de beauté naturelle . J’ai aimé cette descente improbable ou l’on découvre ici ou là quelques hameaux perdus, un peu de stress pour la conduite, mais beaucoup de plaisirs pour la découverte. , profitons ça ne durera pas (Alpes d’Huez…)
C’est parti pour l’Alpe d’Huez , là il faut bien reconnaître notre déception, nous venons de quitter des lieus enchanteurs ou la nature exulte et nous basculons dans un autre monde ou ne retrouvons beaucoup de laideur, d’arrogance et de mercantilisme , ici tout se vaut sans que rien ne vaille.
Le consumérisme est partout, un condensé de médiocrité : magasins divers, barres de chalets pseudo/ montagnards, immeubles qui ne disent pas leur nom, constructions toujours plus loin vers les sommets des montagnes que l’on ne verra peut-être plus dans quelques temps, travaux partout, village labyrinthique, impression de mal être, pas à sa place, la montagne est défigurée, tout ça pour le grand barnum cycliste, même la montée n’est pas intéressante pour le motard, trop de monde, trop de graffitis, trop de slogans sur la route.
Après un rafraîchissement dans un cadre rien moins que moche, il n’est que temps de repartir, vers Grenoble et Autrans, la pollution est toujours bien présente, à laquelle s’ajoute cet après-midi la chaleur, 34/35° au thermomètre de la moto ! vite le col, vite la belle route de la Croix Perrin qui nous conduit vers le beau plateau d’Autrans ou l’on retrouve la fraîcheur, nous avons perdu 10°et beaucoup gagné en sérénité.
Ce soir deux nouvelles, une bonne et une excellente la première c’est la fête de la musique, la seconde c’est open bar alors il fallait bien à notre manière fêter l’évènement, il faut quand il faut faire ce qu’il faut !
Mais avant les réjouissances musicales, goûtons à d’autres plaisirs ceux offerts par le bar, offerts ? Ben oui on est jamais à l’abri d’une autre bonne nouvelle c’est que l’on ne paie pas… (Tout de suite…), alors ne boudons pas notre plaisir et entrons dans la danse des libations. Personnellement je ne bois jamais à outrance, je ne sais même pas ou c’est….et je bois encore moins à crédit, mais l’expérience vaut peut-être d’être vécue du moins partiellement ?
Il semble que depuis quelques temps une habitude ait été prise aux MDV, je veux parler de la consommation soutenue de Spritz, ce soir ne déroge pas à la règle, il faut dire que le mode de paiement différé de la maison favorise peut-être relâchement et rafraîchissement, quoi qu’il en soit cette façon de procéder semble porter ses fruits, les serveurs pour efficaces qu’ils soient sont un peu à la peine face à la demande, on est en flux est tendu, mais tout s’arrange , le premier verre nous aura détendu, les suivants rendus philosophes et tandis que le temps passe, s’allonge sur la liste des numéros des chambres les petites croix, preuves intangibles de nos libations qui n’en doutons pas coûteront moins cher que le plaisir qu’elles nous donnent .
Après ce tour de chauffe rondement mené, nous passons à table ou l’ambiance reste très joyeuse, il faudrait trouver un autre adjectif qui soulignerait mieux la liesse, mais hélas il est parfois difficile d’exprimer ce que les mots sont impuissants à traduire, toujours est-il que l’ambiance va crescendo, la musique et le choix des morceaux de notre DJ Jean-Claude font merveille et chacun y va de sa déambulation plus ou moins bien syncopée selon les pratiques régulières ou non des uns et des autres. Moment de joie d’amitié et de partage.
Fin d’une journée de grande exubérance…..DODO
Grosse journée et grosse surprise, mais nous y reviendrons…
Avant la grosse surprise, la petite elle aussi d’ordre météorologique, ce matin nous découvrons nos motos maculées de poussière jaunâtre, le vent est chaud, très chaud sans doute le Sirocco, phénomène inattendu dans cette région verdoyante à souhait.
Départ vers la distillerie Le Séquoia sous le vent chaud ! visite très intéressante ou l’on découvre ce qu’il faut bien qualifier de rareté et oui on peut produire du whisky dans le Vercors.
Nous sommes en présence d’une petite équipe qui n’a pas ménagé sa peine pour hisser l’entreprise au niveau d’excellence ou elle est, la direction en particulier a fait preuve d’un courage et d’une inventivité exceptionnelle pour arriver à un résultat très prometteur.
Après la visite des chais et ses stockages de tonneaux, Viens le moment attendu de la dégustation…, on n’a pas toujours l’occasion de comparer des whiskies à l’inverse des vins que nous avons pu déguster ici ou là. Les petits verres un à un défilent, mais il faut raison garder, à force d’à force les forces pourraient venir à manquer, heureusement la raison l’emporte, brisons là « Fontaine je ne boirai pas de tonneau… »
Départ vers Saint Jean en Royan pour la pause déjeuner, il n’y a pas grand-chose à en dire et je ne suis pas celui qui peut le dire.
En route pour le col de la machine, puis par la très fameuse combe Laval que nous ferons dans les deux sens, pourquoi bouder son plaisir, car comme disait ma grand-mère le crochet vaut le détour ah ben ça c’est sûr ! Puis ce sera le col de la Bataille décevant, un chantier en empêche l’accès, donc exit l’arrêt photos, on poursuit en direction de La Bouvante que nous n’atteindrons jamais, ah bon ?? Et oui car à ce moment tout se complique la météo qui ce matin laissait présager une évolution orageuse tient toutes ses promesses et hélas les dépassent très largement !!
Et voilà que nous sommes maintenant à un moment du voyage qui restera pour nombre d’entre nous comme un souvenir impérissable.
Détaillons s’il vous le voulez bien :
Le ciel s’obscurcit à devenir noir, nous avons l’impression de rouler au milieu de la nuit, puis quelques gouttes commencent à tomber, dont nous savons qu’il ne s’agit que d’un prélude à ce qui va suivre, ce sont maintenant des trombes d’eau qui s’abattent sur nos casques, la visibilité est nulle, impossible de rouler visière fermée, l’eau s’infiltre partout, les chaussures, les gants, le pantalon tout est trempé et le ciel est toujours aussi ténébreux, nous roulons au ralenti, un peu approximativement, pourvu que ça passe que l’on évite la chute, les branches tombées des arbres, les ruisseaux qui débordent des côtés de la route sont autant de pièges qu’il faut déjouer, les croisements avec d’autres véhicules venant en sens inverse sont un stress de tous les instant.
Devant de telles conditions nous nous arrêtons pour faire un point et l’orage ne perdant rien en intensité, nous décidons de revenir au plus court, mais ce sera tout de même 60 km sous ce déluge que nous aurons parcourus.
Ouf ça y est on est arrivé à l’hôtel sans encombre, sans glissade et c’est bien l’essentiel.
D’aucuns diront voilà qui fera de bons souvenirs, oui certes on peut aussi dire qu’il valait mieux qu’il pleuve aujourd’hui plutôt qu’un jour où il fait beau ...bien sûr c’est logique, quant à moi je préfère la pluie avant qu’elle tombe, surtout pour rouler…
Pour notre dernier soir le chef fait preuve d’originalité et nous concocte un repas gargantuesque au barbecue, j’ai oublié de dire qu’il sera précédé par un apéro, devenu maintenant rituel, Spritz et Spritz Messieurs Dames, bien rodé ce quatrième soir sera sans doute le grand soir …celui du défoulement et nous reproduirons à l’identique, ou en mieux les entrainements et répétitions des soirées précédentes, les classiques des chansons à danser défilent pour la joie du plus grand nombre.
Jour du départ, les motos sont chargées, les groupes en ordre de marche, c’est parti, direction Maison par le col de la Croix Haute, ou nous ferons peu avant, la pause- café, qui est bienvenue, car oui ce matin il ne fait pas très chaud, l’occasion d’enfiler une petite laine.
Direction Digne où l’arrêt prévu permettra de déjeuner, puis ce sera quasiment la séparation, chacun ayant des itinéraires différents.
Voilà c’est la fin, heureux de partir, heureux d’arriver, heureux de rentrer, tel est le mantra du voyageur.
Au terme de ce beau séjour, il faut rendre hommage à tous les participants, à leur bonne humeur.
Un grand merci aux guides, mention spéciale pour les organisateurs :
Suivi de la trésorerie, par Henri, supervision d’ensemble par Claire
Et bien entendu, bravo pour la préparation méticuleuse et sans faille de l’ensemble du séjour par Philippe.
Merci à tous et à Denis V à qui je passe la main pour la touche final du reportage.
A toutes à tous à bientôt et bel été.