2eme jour : de St Geniez d'Olt à Gramat

Ce matin départ un peu difficile du fait d’une communication mal comprise (pas mal transmise …) disons une polyphonie d’informations, RV 9h30, ou 9h oui mais plein fait ou non ? Pique-nique dans les sacoches ou non ? Bref ça « flotte sec » Profusion d’informations, égal confusion d’interprétation !

A propos de détail en voici un de réglé par quelques esprits cartésiens, celui des groupes, car en effet 3 motos qui s’ajoutent aux 12, font bien 15 ? Et nous voilà confronté au problème évoqué au début : comment équilibrer 15 ? Fastoche, on fait 3 groupes !! Ah  comme ça paraît facile, pas étonnant qu’on arrive à construire de si beaux viaducs !!

Le nombre des motos, en effet nous oblige à constituer un groupe supplémentaire et curieusement, nous constaterons que nous nous retrouverons très souvent notamment le midi, ce qui n’est pourtant pas toujours facile, preuve que la multiplication ne divise pas…

Nous arrivons à Estaing première visite sur les pas de Saint Jacques, nous apercevons quelques pèlerins en route vers Compostelle, ils ne sont pas très nombreux à cette heure-ci, ils ont quitté tôt ce matin la ville pour marcher à la fraîche, nous visitons les deux principales attractions à savoir le pont qui enjambe le Lot et le château, puis nous repartons et roulons le long de la Truyère que nous emprunterons dans les deux sens, c’est superbe et rouler à l’ombre des arbres qui bordent la route est un régal, car maintenant il faut parler de chaleur !

Nous pique-niquons tous ensemble sur le bord du Lot, l’endroit est des plus reposant et n’aurait mérité que de s’y attarder un peu plus et se laisser emporter par une douce somnolence, mais il faut repartir, il y a encore du boulot !

Arrivée à Conques, une des plus belles étapes du chemin de Compostelle, la ville est unique et émerveille dès que l’on y pénètre, il y règne une atmosphère particulière, en tout cas c’est comme cela que je le ressens, c’est un joyau d’architecture niché au fond d’une vallée envahie par l’exubérance de la végétation, d’où son nom Conques (coquille) et que l’on soit croyant ou non une atmosphère de divin s’en dégage qui ne peut laisser ( qui Conques) indifférent.

Après une visite assez longue que nécessite un tel lieu, nous avons droit à une explication des symboles du splendide tympan de l’abbatiale, par le frère Prémontré, habituellement réservée en fin de journée aux pèlerins et comme ce dernier n’est pas avare de son temps, il nous offre un petit concert d’orgue sur un air un peu inattendu à cet endroit ( les portes du pénitencier) sans doute une ode aux motards, nous n’avons qu’à écouter et admirer sous nos pieds la nef de l’abbatiale, magique !

C’est dommage de quitter ce lieu, direction Figeac et après le sacré, retour aux réalités profanes, entendez à la circulation, aux mauvaises indications, bref au jardinage auquel se livreront les 3 groupes, mais où est la sortie ? Figeac n’est pas une si grande ville et pourtant nous perdons tous beaucoup de temps, si bien que nous devrons faire l’impasse pour la visite de Saint Cirq Lapopie, que d’ailleurs nous aurons du mal à trouver, du moins l’accès au centre, mais ce n’est que partie remise, puisque une autre visite en fin de semaine est prévue.

Nous arrivons tardivement à Gramat, base de notre séjour, nous sommes maintenant en Quercy.

La journée fut longue et les km à cette heure de la journée commencent à peser, c’est le moment pour se requinquer de se lier d’amitié avec une bière bien fraîche !

Nous séjournerons à l’hôtel de Bordeaux, un peu moins confortable que le précédent, mais nous y seront très bien traités.