3ème jour : Laguiole

Au programme du jour : atelier jardinage, atelier mécanique et pour les sportifs marche à pied pour la visite d’une usine de couteaux à Laguiole .

Dès le départ il y a pour les chercheurs de l’ailleurs (nos guides) comme qui dirait un peu de flottement, le GPS est pour le moment remisé dans le fond des fontes et l’on a recours pour la navigation à la bonne vieille carte, oui mais les indications de la carte ne sont pas celles du terrain ou c’est l’inverse ? Comme c’est bizarre, il est vrai que parfois le nom des fermes figure sur de simples planches de bois à peine lisibles, pas lisibles, mais pas risible non plus, nos ouvreurs sont à la peine et on sent que l’incertitude et le doute progressent, mais seul le doute est vertueux, ayons la certitude qu’il faut douter.

Face à une signalisation quasi inexistante et malgré l’alternance à la manœuvre de nos guides, force est de constater que ça ne passe pas, ici plus qu’ailleurs il convient de maîtriser la pratique délicate du demi-tour et il faut mentionner une réelle amélioration de nos performances dans ce domaine.

Début de matinée difficile, il faut dire et le dira-t-on jamais assez, nos guides n’ont de cesse que de nous faire découvrir ce que beaucoup ne verrons jamais : la balade au plus près de l’authentique, mais ça se mérite comme l’on dit et je crois bien qu’on va être obligé de peiner pour le mériter, comme on ne le dit pas.

Mais où est donc la sortie de cet écheveau de routes improbables, on tourne, on va, on passe, on part et on revient et fatalement on tombe sur une route barrée, demi-tour, tentons autre chose et bang nous voilà au beau milieu d’un chantier DDE, vous vous rappelez ? Ils sont bien là qui défoncent la route et mettent du gravier partout pour contrarier le motard, contrarié Charles l’est et pire encore s’apercevant que cette petite séance de jardinage et d’initiation au BTP en chantier volant a eu raison de son pneu arrière.

Si vous voulez bien, notez que c’est le deuxième incident d’ordre mécanique, faites-le, sinon vous risqueriez plus loin de perdre le fil, ce qui en mécanique comme en lecture n’est jamais une bonne solution.

Tomber en panne ici, d’ailleurs où est ici ?? fortiche celui qui sait, procure un sentiment bizarre, on se sent dans cette solitude un peu abandonné et pourtant il faut aller de l’avant. Une équipe de mécaniciens se met en place Michel et Claude sont aux commandes et commencent la réparation de la BM de Charles et Chantal. Après un assez long moment, nous pensons que la réparation devrait permettre au vaisseau amiral de reprendre le cap, disons plutôt la route ou ce qui en tient lieu, le cap, il semble bien pour le moment qu’il soit perdu, il conviendra cependant d’adopter une conduite toute en douceur, le pneu est en mauvais état, la réparation n’est que provisoire et le bâtiment jauge quelques tonneaux.

C’est reparti, direction Laguiole, auparavant nous faisons halte dans un grand parc bien ombragé où nous pouvons pique-niquer (je n’ai pas noté le nom de ce village).

Continuation de notre route vers Laguiole que nous rallions assez rapidement.

Petite promenade dans la cité du couteau, photos de l’autre symbole de la région : le taureau d’Aubrac qui arbore fièrement les marques d’une excellente vigueur.

L’après-midi sera consacrée à la visite d’une petite usine de fabrication du célèbre couteau, elle est un peu retirée de la ville, mais c’est tout de même à pieds que nous nous y rendons. Visite intéressante qui montre les différentes phases d’assemblage du « Laguiole ».

Retour à l’hôtel où pour le dîner notre hôte nous a préparé un repas typique auvergnat : charcuterie locale, tripoux (ceux qui n’aiment pas peuvent commander une andouillette) tarte aux myrtilles. De l’avis général un véritable excellent dîner.

Un petit point sur l’état des motos en jachère ? Aller :

La kawa : pour le moment pas de nouveau et en l’espèce pas de nouvelle, mauvaise nouvelle après un voyage à Aurillac sur la moto de Denis nos amis Villecrozois se sont entendu confirmer qu’il faudrait réparer, que ça prendrait du temps et que ça serait cher, pas de quoi sauter au plafond, ou plutôt si et c’est justement en argumentant avec fermeté auprès du concessionnaire et de la compagnie d’assurance que tout à coup tout devient moins compliqué et moins cher. Il faut dire que Denis entre temps suggère de jeter un œil aux fusibles, c’est tout bête encore fallait-il penser.

A la décharge du mécano, il faut bien avouer que rien ne pourrait jamais marcher s’il fallait penser à tout ce qu’il faut pour que ça marche. Enfin voilà grâce à la sagacité de Denis et Andrée, c’est une affaire qui devrait se terminer plutôt bien, à suivre.

La BM maintenant : et bien, là aussi il faut attendre, que le pneu arrive, nous sommes dans le Cantal et Michelin bien qu’auvergnat est aux antipodes du Cantal, il faut aller par monts et par vaux, puis changer de département et enfin atteindre les confins de la région, mieux vaut ne pas y penser et prendre son mal en patiente. Tout cela est bel et bon, mais que vont faire nos amis Chantal et Charles pendant tout ce temps ? la solution est trouvée : louons une voiture, l’idée est bonne, il ne reste plus qu’à demander à la compagnie d’assurance de trouver la voiture, plus facile apparemment à dire qu’à faire, réponse de la compagnie : pas de voiture disponible à Saint Flour, nous sommes dans le Cantal etc… Charles décide de prendre les choses en main et faire lui-même les recherches, bonne pioche, une Clio est disponible n’attendant que l’on vienne la chercher. Ainsi Simone toujours en petite forme pourra compléter l’équipage et profiter des balades avec nous, l’heure est au covoiturage .

 

Jean-Yves raconteur motodidacte .

 

Retour voyage Cantal

 

Présentation du club :

... "Les Motards du Var" est une association motocycliste régie par la loi de 1901.

Créée en 2003 par Jacques B. et Claude M., son siège social se situe à Bagnols en Forêt.

Cette association a pour but d'organiser des sorties et des voyages pour le plaisir de rouler entre amis.