complément édito : le col de Corobin

 

Amis lecteurs, le temps est venu de vous donner des explications concernant votre privation de lecture estivale, qui je n’en doute pas, aura été comblée avantageusement  par la pléthore de l’offre.

Si j’en crois mon compagnon de selle et de plume (PR) il convient de mettre un terme à ce silence assourdissant et puisque mon camarade de libelle me fait l’honneur de penser que vous attendez quelque chose qui ne viendra pas, puisse ce petit billet en atténuer un peu les affres.

Le temps n’est plus de revenir sur la sortie du Corobin dont les participants s’accorderont à penser qu’elle fut en tous points une réussite (merci Claude).

En deux mots ou presque permettez-moi de revenir sur les raisons de mon silence.

De retour du Corobin, nous nous sommes dès le lendemain exilés vers des rivages de calme, de fraîcheur et de solitude dans les montagnes de Haute Provence, quand je dis calme c’est relatif, puisque nous étions 12 personnes, dont une majorité criarde d’enfants. Quoiqu’il en soit c’est à S que nous avons passé 2 semaines dans cette retraite, loin des contingences habituelles, ici pas de magasin, ni boulanger, ni épicier, pas d’internet ni de téléphone, ici rien ne passe sauf le temps, un retour à l’essentiel en quelque sorte.

L’essentiel étant la désinhibition de notre quotidien: télé, smartphone, wifi etc…. et pour une parenthèse, retrouver quelques valeurs aujourd’hui un peu oubliées : la marche, la contemplation, la sensibilité aux odeurs et aux couleurs, la rencontre avec Augustin, Félicien, Aimée et Marceline, tous gens simples au solide bon sens, parfois un peu réfractaires à la modernité, la pêche à la truite, la préparation joyeuse des repas, la lecture et même la vaisselle et oui et quelques autres plaisirs simples qui pour anodins qu’ils semblent paraître occupent et c’est tant mieux une bonne partie de la journée.

Et si l’on y ajoute la montagne la forêt et les plaines qui nous sont données en partage, tout ça fait des journées remplies de pas grand-chose, mais d’essentiel.

Alors bien sûr, tout au plaisir de goûter chaque instant de cette parenthèse bienfaitrice je n’en ai pas oublié pour autant les souvenirs récents de nos escapades motardes dont la beauté et l’originalité n’ont d’égal que l’intensité des moments d’amitié partagés.

Mais comme le suggère Patrick dans son ode au temps, en effet il passe vite et nous voilà à la veille de notre we transalpin dont Elisabetta et Michel nous préparent, n’en doutons pas de beaux moments sur les belles routes des Alpes et nous n’attendons que cela, gourmands, notre désir est sans remède !

Alors encore un peu de patience et nous reprendrons le cours normal de nos habitudes épistolaires.

Ce temps des vacances aura eu, entre autre pour conséquence heureuse de nous faire découvrir le talent de narrateur de PR dont la chronique sur la fuite du temps ne laisse pas indifférent, décidément ici comme ailleurs l’intérim est à l’honneur.

A bientôt, en toute amitié.

JY raconteur motodidacte.

 

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Présentation du club :

... "Les Motards du Var" est une association motocycliste régie par la loi de 1901.

Créée en 2003 par Jacques B. et Claude M., son siège social se situe à Bagnols en Forêt.

Cette association a pour but d'organiser des sorties et des voyages pour le plaisir de rouler entre amis.